Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 08:19

MAISON LOINTAINE (3)

RECITS DE SHEHERAZADE

 

C’est vrai, elle s’humidifie très vite, ce qui surprennent ses amants. Elle l’avoue. L’instant d’après, il a changé d’attitude. Il lui frappe les seins, le sexe et les cuisses avec régularité.

« Toujours suintante, la chienne ? Hein ? »

Elle essaie de se défendre et renonce.

Les coups s’intensifient. Les caresses manuelles aussi. Elle halète, elle attend, elle soupire.

Au fond, c’est parfait.

Il est parfait.

Elle se demande comment elle peut mériter un homme comme lui. La demande fait partie du jeu et l’aide à s’abandonner.

Du reste, elle est maintenant livrée.

Quand il lui entrave les mains et les pieds, elle pousse un soupir libérateur.

Quand il la gode méthodiquement avec des bougies, elle a du mal à ne pas jouir. Est-ce celle qu’il lui enfonce dans le con ou l’autre qui occupe son anus qui fait le plus d’effet ? Elle ne sait le dire. Il travaille par alternance, fouillant durement un orifice puis l’autre. Elle se mord les lèvres et n’ose lui dire à quel point c’est bon. Lui, insiste et besogne.

Elle se limite difficilement.

Sa chatte surtout, exigeante comme elle est, demande la plénitude. Quand elle est atteinte, elle se dilate.

Et c’est le cas, en ce moment même où la jouissance s’installe et enlève tous les repères. Il ne reste plus que les cris. Et les râles.

Elle rencontre les deux.

Malgré l’orgasme qu’elle a atteint ou peut-être à cause de lui, il continue le double godage puis lentement, retire l’une et l’autre bougie.

Alors, elle se redresse et se retourne et fait ce qui est demandé. Elle nettoie avec sa langue chacun des objets présentés, avec attention et scrupules.

« Tu es très bien, tu sais. Je suis content de t’avoir attendu, ma petite chienne soumise. Rien à dire, vraiment. Tu es docile et inventive en même temps. »

Il lui sourit.

Elle se met à genoux et s’accroupit pour la faire boire au verre. Le champagne est frais, brut. Il descend délicieusement dans sa bouche. Elle est plus calme et rend au maître blond le sourire qu’il lui a adressé.

« Dis-moi, on joue encore. On aime ça. On s’entend bien. »

Elle est toujours entravée. L’accepte.

Il lui tape méthodiquement les seins, le ventre, le sexe et les cuisses avant de s’en prendre aux fesses. Chaque coup est suivi d’un autre, amplifié. Son corps vibre mais reste ferme et droit malgré les atteintes jusqu’à ce qu’il la gifle avec fermeté. Un aller et retour si inattendu pour elle qu’elle crie immédiatement.

« Non »

De nouveau elle pleure et si tant est qu’elle puisse le faire, elle recule maladroitement.

Il la regarde curieusement avec un mélange de hauteur et de compréhension comme s’il avait conscience d’avoir franchi une limite non acceptable et de l’avoir blessée. Le corps peut-être atteint, pas le visage.

Il lui adresse un signe de tête pour lui montrer qu’il a compris. Et puis, il doit se souvenir. Elle a connu plusieurs mois auparavant un maître violent, qui l’a malmenée. Elle a des séquelles. La protestation  qu’elle vient d’émettre le prouve. 

« Je m’arrête. Je vais te détacher. »

Il dénoue les cordes sur ses poignets. Puis, assis derrière elle, il lui reprend les seins avec douceur et l’incite à pencher la tête en arrière. Elle le fait avec un abandon croissant tandis qu’il lui embrasse des mèches de cheveux. Ils restent ainsi quelques instants où ils sont très ensemble, très liés l’un à l’autre et silencieux. Elle s’apaise. Il l’écoute. Elle vibre moins. Elle est sensible à sa tiédeur, à la mesure dont il fait preuve

Ils s’écoutent respirer.

Plus tard, elle est allongée dans le canapé et il pose une couverture sur elle. Elle reste assez longtemps immobile et ensommeillée. Il a changé de pièce et quand elle va à sa recherche, elle le trouve dans sa chambre, devant son ordinateur.

Il se lève et lui caresse les lèvres du bout des doigts.

Elle est très vite à genoux et la caresse à l’entrejambe à travers son pantalon puis son caleçon. Quand il est débarrassé de l’un et de l’autre, il est plus simple de le préparer à la mise en bouche. Elle le sent tout de suite réceptif, sensible à ses initiatives. Il vient bien et gémit.

« Oh ma chienne, c’est bon »

Elle insiste, les yeux clos, lèche et tête avec application.

« France, oh, c’est bon »

Elle ne s’arrête que quand il jouit et avale par petites gorgées le liquide blanc légèrement salé qu’il lâche dans sa bouche.

Plus tard, encore, il est assis dans le salon où il l’a accueillie et la fait s’allonger, la tête sur ses genoux. Il place encore la couverture qui la protège du froid et tous deux écoutent de la musique. De temps en temps, il lui demande si elle va bien et, quittant le silence dans lequel elle s’est enveloppée, elle répond que « oui ».

Elle n’objecte rien quand elle sent qu’il veut faire l’amour.

Il la fait se lever, s’agenouiller, poser sa tête et ses bras sur le canapé.

« Levrette, France »

Il la prépare au doigt et lui dit d’avoir un anus bien lâché. Puis, il s’introduit en elle et s’enfonce autant qu’il le peut.

« Encore » dit-elle

Il hésite mais elle le sollicite encore. En effet, il peut entrer davantage.

Ils couchent ensemble sans se parler vraiment, en gémissant puis haletant. Elle est très accueillante, offerte, infiniment mouillée et elle le sent se contenir de plus en plus difficilement.

Il jouit et crie.

Puis s’écarte d’elle.

Ils ne disent rien.

Elle se pelotonne sur le canapé et l’entend dans la salle de bain.

Elle boit du champagne seule puis se rhabille comme à l’entrée dans le salon de façon à ce qu’il la redécouvre en noir, avec son haut en dentelle.

« Je me changerai dans l’entrée »

Il est comme souvent nonchalant et amusé.

« Si tu veux mais, tu peux vraiment, mettre tes vêtements pour sortir »

Elle ne préfère pas.

Elle lui prend les mains et les poses sur ses seins.

« Je vais m’en aller »

« Je revois ma petite chienne avant qu’elle ne reparte.

Elle est perplexe. Il insiste. Une de ses mains soulève la jupe et rejoint la tiédeur bienveillante de la chatte déjà offerte.

« Oh si, je revois ma chienne. Demain et quand elle repasse à Paris. »

Elle se laisse palper et déjà ouvre les jambes.

Elle ferme les yeux.

« Alors, elle se décide ? »

Elle acquiesce tandis qu’il la masturbe.

« Oui »

« Même heure. Tu peux être habillée pareil. »

Elle contrôle mal sa respiration.

« D’accord. Arrêtez maintenant. »

« Arrêtez de quoi ? »

Il s’amuse. Elle est comme un oiseau vacillant. Elle ouvre les bras et réprime un mouvement de tête.

« Je ne peux pas jouir. »

« Pourquoi ? »

Elle murmure :

« Pas le droit, pas le temps. »

Il poursuit et finit par dire la sentant abandonnée.

« Les deux. Le droit et le temps. Ma jouisseuse. »

Elle se cale contre son épaule quand le plaisir l’envahit de nouveau et reste tremblante et toute entière secouée par les spasmes qui se succèdent et la font se livrer à lui. »

Puis, elle lui fait face et le regarde.

« Bel orgasme, petite chienne »

Elle hoche la tête.

« Je dis au revoir »

Il sourit :

« Et a demain »

« A demain. »

Il l’arrête cependant tandis qu’elle veut partir dans l’entrée et se fait mystérieux.

« Un petit cadeau, France. A ouvrir sur le trajet du retour. »

Elle s’émerveille.

« Un cadeau ? »

Il hoche la tête.

Puis il prend dans un secrétaire un paquet de petites dimensions qu’elle glisse dans son sac de voyage. Elle le salue encore puis passe dans le corridor où elle retrouve ses vêtements d’hiver.

Elle quitte l’appartement, l’immeuble et retrouve l’avenue hivernale et peu fréquentée.

Dans le métro, elle ouvre son cadeau dont elle connaît bien évidemment le contenu.

C’est un collier rouge pour chien avec une plaque pour inscrire le nom de l’animal.

Elle est contente et dit que bientôt, elle le mettra pour dormir.

Elle entend encore sa voix. Cette façon qu’il a de dire :

« Ma petite chienne »

Elle est heureuse de l’avoir vue.

Heureuse de le revoir.

Chez ses amis, elle ment sur son rendez-vous, donne le change mais dort peu et mal.

Le collier est sous son oreiller.

« Demain, se dit-elle, je lui demanderai quel nom il me donnerait. Il aura sûrement une bonne idée ».

Puis, elle se tourne et se retourne.

Le sommeil vient à l’aube.

Quand elle s’éveille, elle se glisse dans la salle de bain et essaie son cadeau. Il lui va bien. Elle va le lui dire.

Il lui reste à tuer le temps.

Elle s’y emploie puis, à l’heure dite, reprend le métro.

 

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : chaude&caline
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