Lundi 1 mars 1 01 /03 /Mars 09:56

4.

SOUMISSION

 

 

Même route. Même hôtel ravissant. Préparatifs un peu différents, certes mais piscine, mélange de grand soleil et d’eau fraiche et comme la fois précédente, bienfaits du bain-remous. Avant de partir, après une longue douche, la vérification de la douceur de son corps et de son apparence vestimentaire, Irène boit sur la terrasse un verre de bon vin rouge, pour se détendre.

Aller vers lui. Servir. Aller vers lui. Obéir.

C’est l’heure. Fébrile, elle l’attend car, pour éviter les difficultés de la première rencontre, il vient la chercher et l’attend devant l’hôtel. Il arrive. Elle monte dans sa voiture. Elle a un bonjour timide auquel il répond.

- Vous allez bien ?

- Oui.

 Il hoche la tête et lui annonce qu’il vérifiera, dès leur arrivée, qu’elle n’a pas menti. La tête droite, mais les yeux baissés, elle se laisse flatter la chatte et les seins à travers ses vêtements.  Le jeune homme semble plus sûr de lui, sans doute parce que les échanges qu’ils ont eus entre les deux séances, l’ont conforté dans le fait que bien que maladroite, elle veut obéir. Aussi ses gestes ont-ils un caractère déterminé. Surprise, elle laisse faire. Puis, ils roulent et elle se détend un peu en regardant défiler le paysage. Elle est amusée par cette accumulation de villas et d’immeubles sans style, sans référence au monde créole, avec ça et là, un grand palmier ou un litchi, qui renvoient brusquement aux Tropiques. On est en février. L’air est doux et Irène se sent soudain contente. Au dehors de la ville, il s’arrête un instant et, de nouveau, pose une main sur son genou. Il la fait remonter jusqu’au haut de sa cuisse. Il veut vérifier qu’elle est bien épilée et flatte la chatte douce effectivement rasée, avant d’ouvrir le sexe tiède dont il constate l’invitante humidité. Elle se sent ouverte et fouillée et en est heureuse car les doigts s’attardent, palpent et s’enfoncent, lui communiquant un plaisir encore diffus mais apaisant. Puis, sans cesser de la palper intimement, il s’enquiert des objets qu’il lui a enjoints d’apporter.

- Dis-moi ce qu’il y a dans ton sac.

- Oui.

- Oui, Monsieur.

Il la reprend et elle corrige tout de suite, prenant un ton poli.

- Oui, Monsieur.

Et elle les énumère. Elle a bien le collier et la laisse. Elle vient d’en faire l’acquisition. Au départ, elle pensait utiliser celui de sa chienne mais elle a vite trouvé cela incongru  à cause de la simplicité de l’objet, de sa relative vétusté  et de sa légère odeur animale. Et puis il est lié à cet animal espiègle qu’elle aime câliner, brosser et entrainer dehors, à des jeux simples et réguliers où l’une et l’autre sont enfantines. Non, elle ne saurait utiliser avec le rigoureux jeune homme ce qui appartient à un autre univers où ce qu’elle est à cet instant n’a pas de place. Alors, elle a acheté dans une grande surface un autre collier aux nuances brun doré et chez elle, l’a essayé. Elle a été contente de la texture et de la couleur et du léger bruissement à la fermeture de l’objet et s’est regardée dans un miroir se reconnaissant semblable et différente, se redoutant elle-même sans aller jusqu’au renoncement. A sa demande, elle a dormi l’objet en main et durant quelques heures, au cou…

 Quant à la laisse, elle l’a choisie trop courte à son goût mais encore faut-il qu’il juge lui-même…Peut-être après tout cela conviendra t’il. Elle a également acheté des godes, des gants de chirurgie dont la transparence la surprennent et, pour finir, des préservatifs et du lubrifiant et cela, pour obéir à sa requête. Cependant, elle se doit de mentionner également un achat déroutant : une bombe de crème chantilly. Elle se demande quel usage il pourra en faire tant sa trivialité tranche avec l’outillage plus attendu et noble dont elle s’est nanti.

- Cela convient-il, Monsieur ?

- Auriez-vous souhaité autre chose ?

Aux quelques questions qu’elle pose, il répond avec parcimonie, la laissant dans l’expectative. Elle regarde, à la dérobée, son profil pur et trouve à son visage une expression sérieuse et déterminée, qu’elle aime. La route s’étire, ils parlent moins. Elle s’abandonne au silence et regarde par la vitre comme tout à l’heure. Elle est de nouveau nouée, cependant, quand il se gare devant la résidence où il habite.

- Viens. C’est là. N’oublie pas ton sac.

C’est un petit immeuble sans prétention, une construction neuve devant laquelle elle s’arrête un instant, avant qu’il ne la précède dans l’escalier, conformément au scénario qu’il a annoncé. Il ouvre la porte et une fois à l’intérieur se retourne vers elle, qui, toute droite, attend qu’il lui donne l’autorisation d’entrer.  Quand celle-ci tombe, elle entre précipitamment, ferme la porte derrière elle et se met nue. Sous ce climat, c’est chose simple. Une robe et des talons à retirer….

Ainsi défaite, elle attend. Il la toise, les bras croisés.

- Article 1 ?

Elle se raidit et cite le texte. Il poursuit.

- Article 2.

Elle récite correctement mais s’embrouille au 5. Elle s’affole. Il s’approche. Elle se mord les lèvres, n’y arrive pas. Avec froideur, il donne la liste des points manquants et elle les reprend à mi-voix, s’efforçant de ne pas commettre d’erreur, surprise et confuse du ton de sa voix soudain presque enfantin. Quand elle a terminé, il félicite.

- C’est bien, c’est bien. Tu vois…

Puis, il s’approche d’elle et prend le petit sac de voyage qu’elle a apporté pour en extraire laisse et collier.

- Chienne.

Avec des gestes nets, il le lui passe autour de cou et la regarde. Elle se sent, dans son regard, à la fois trop ronde, plus âgée, sans beauté réelle et paradoxalement belle car, par l’entremise dérisoire du collier, elle appartient. Cela a plus d’importance pour elle que l’humiliation sous entendue par le fait de porter un objet qui, à l’habitude, est mis à un animal. Il a le regard sévère, le visage dur mais elle commence à être à lui et se souvient qu’au Grand Siècle, les domestiques disaient qu’ils « étaient » à Monsieur ou Madame de…La vérité qu’elle touche fait naître en elle un sourire intérieur. Elle veut « être » à un Monsieur de. Et il est là…celui qui concrétise.

- Tu es chienne ?

Pourquoi est-ce si simple de répondre ? Elle ne le sait.

- Oui, oui, Monsieur.

- Bien.

A la demande du jeune homme sévère, elle se met à quatre pattes. Les mots crus arrivent, bien choisis, vexants et elle accepte en retenant sa respiration qu’il les profère pour la blesser.

- Oh, mais elle a raison. Voilà une petite chienne ! Elle est bien docile et elle veut quoi ? Le collier ne suffit pas. Elle ne peut pas rester comme ça, hein ? Elle veut se promener ! Elle veut aller faire un tour ! Mais elle doit le dire ça. Elle doit le demander.

En gémissant et comme il lui montre la laisse, elle accède à sa demander. Oui, elle veut faire un tour, bien gentille, bien obéissante, marchant au rythme indiqué, s’arrêtant quand demandé.

- Tu veux la laisse ?

- Oui

- Oui, qui ?

- Oui, Monsieur

Quand il la fixe au collier, elle se sent s’extraire d’elle toute pensée. Elle devient toute physique et animale et instinctivement, elle obéit. Il tire un peu, elle avance, le suit dans le salon, s’habituant à son rythme, respectant sa régularité. Elle le devance quand il ordonne et reçoit en gémissant, les claques qu’il commence à lui administrer sur les fesses, comprenant qu’il accède là à une demande qu’elle a émise car dans leurs dialogues, elle a accepté d’être promenée et encouragé la fessée qu’elle a suggérée violente. Il n’y a pas lieu de se plaindre…

Elle contourne plusieurs fois la table basse du salon et celle du séjour, gagne le couloir qui permet d’accepter à sa chambre et à la salle de bain, tentant d’obéir le mieux possible aux coups de laisse qu’il donne car ceux-ci ordonnent l’immobilité. Alors, les invectives tombent, violentes. Et les coups se renforcent. Physiquement elle est en urgence. Ses seins se renflent, ses fesses rougies sont réceptives aux caresses à venir tout comme aux coups présents, sa chatte s’ouvre naturellement et offre une belle humidité. Son anus lui-aussi subit la contagion et se dilate. Elle a la respiration haletante. Psychologiquement, elle ne sait plus grand-chose d’elle. Tout se résume, à la sensation d’appartenance qu’engendre laisse et collier, à la couleur du carrelage et la voix du jeune dominateur ainsi qu’à la couleur de ses chaussures et de son pantalon. Il y a aussi les sensations que génèrent la cambrure exagérée du dos, l’écartement des cuisses, le frottement de ses genoux et de ses mains contre le sol. La lumière est drue. Elle n’entend que le bruit du vent dehors quand lui ne parle pas et sent en elle au-delà de la peur et de l’humiliation sourdre une jouissance inattendue, pas violemment physique non, mais à la fois cérébrale et instinctive, celle qui la place entre la femme aux formes épanouies et le petit animal docile.

- On se retourne, on revient.

- Oui, Monsieur.

- On connaît les articles ? On peut les citer ?

- Oui, Monsieur.

Irène fait volte face et avance en récitant. Au retour dans le salon, il la réprimande. Elle doit connaître les articles et les réciter sans réfléchir. Elle acquiesce et recommence. Elle est maintenant à genoux au salon et il la tient en laisse.

- Article 1 ?

- Article 2 ?

Elle récite, les yeux baissés.

L’obéissance, les phrases terminées par Monsieur, les postures, le doigt levé…

La peur et le plaisir.

L’insatisfaction et l’apaisement.

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : chaude&caline
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