Lundi 8 mars 1 08 /03 /Mars 18:54

5.

CELLE QUI SE REND.

 

Il a aimé le compte-rendu malgré les quelques critiques et de fait, elle s’emploie, maintenant qu’elle le connaît un peu plus, à répondre le plus sincèrement possible à ses questions quand il se met en ligne. Oui, elle a hâte de la revoir. Oui, elle accepte qu’il la prévienne quand il le jugera bon. Bien sûr, elle sera plus performante, suçant mieux et plus longtemps, ne regimbant pas quand il faut se mettre à quatre pattes. Elle n’était pas assez attentive au rythme qu’il tentait de lui inculquer, elle sera plus obéissante pour les futures promenades. Elle saura attendre sans rien dire…Elle sera soumise car elle aime cela. Elle aime vraiment cela. Elle doit seulement le penser mais l’écrire. Alors elle le fait car il le lui demande.

Lui, méthodique et habile, la fait parler, l’interrompt, reformule une question, la pousse à répondre vite. Elle refuse les pinces sur les seins ? Pourquoi, elle n’a jamais essayé. Une pince à linge n’est pas douloureuse. Le tout est dans le savoir faire. Elle ne veut toujours pas. Qu’à cela ne tienne, il y reviendra et en attendant, qu’elle récite les articles dans l’ordre.

- Cite-moi l’article 1, Irène.

- Devant ton Maitre, nue toujours tu seras.

- C’est bien, soumise. Article 2.

- Par Monsieur, tes phrases tu finiras.

- Tu sais pourquoi tu ne peux être que nue ?

- Je crois que oui.

- Explique-moi cela…

- Je dois être totalement à disposition, Monsieur.

- Tu comprends cela, toi donc tu es une bonne soumise.

- Je ne suis pas soumise.

- Ah ? Alors qu’es-tu ?

- Je suis une femme intelligente.

- Une soumise est inintelligente ?

- Je n’ai pas dit cela.

- Si  tu viens de le dire et tu n’as pas fini ta phrase.

- Pardon, Monsieur.

- C’est bien. Tu vois, tu es une soumise intelligente….

Plus elle parle au jeune homme têtu auquel elle a déjà donné et donneras son corps, plus elle comprend qu’elle lutte mal. Il se contrôle toujours et ne lâche pas prise dans les dialogues. Si un soir, il la sent tendue et émotive, il change de sujet mais c’est mieux revenir dessus au lendemain. Elle a beau s’arc bouter, elle cède du terrain. Et du reste, elle insiste pour le voir de nouveau.

- Nous nous verrons, assurément. Et tu sais ce que tu devras faire.

- Je le sais. Obéir.

- Que dit l’article 2 ? Tu as oublié ?

- Je n’ai pas oublié. Il dit. Comment je dois terminer les phrases.

- Bien. Où en es-tu avec les pinces ?

- ça me fait mal.

- Non, je ne crois pas.

- Tu apporteras des bougies…

- Mais…

- Je n’aime pas « mais ». Tu les apporteras.

- Je les apporterai, Monsieur.

- C’est bien.

Il veut savoir comment elle se prépare et quand il fixe la date du troisième rendez-vous, l’enjoint de ne pas se masturber les trois jours qui précéderont leur rencontre. Elle promet de ne pas le faire jugeant cela simple mais quand ces jours là viennent et que son anxiété devient croissante, elle trouve difficile de ne pas se livrer à cette délicate occupation libératrice. Car l’orgasme par masturbation l’apaise et la délivre de ses craintes. Toutefois, elle tient bon.

La veille de l’entrevue, il se montre dans les dialogues qu’ils ont habile et vindicatif.

- Pourquoi seras-tu face à moi demain ?

- Vous me ferez jouer, Monsieur.

- Seulement Jouer ?

- Non…

-Alors ?

Il lui rappelle car elle s’exprime mal qu’elle sera en sa présence pour se faire saillir. C’est dans sa condition d’accepter cela et de s’en sentir honorée. Elle est à disposition. Quant à parler, cela ne lui est pas interdit mais il importe qu’elle reste consciente du pouvoir que son interlocuteur particulier a sur elle. Et il le lui redit : finir ses phrases, quelles qu’elles soient par le mot « monsieur » est une excellente façon de rester dans la vigilance. Il ne faut pas se relâcher, jamais. Alors elle doit vouvoyer et employer ce mot qu’elle commence à aimer. Ne le murmure- t’elle avec contentement quand elle est seule ? N’aime-t’ elle pas l’écrire ? Si, alors elle voit bien.

Elle acquiesce. Le jour arrive. Elle roule vers le sud.

Cette fois, elle doit aller seule chez XX. De peur de se tromper, elle part à l’avance. Robe sombre, légère veste. Elle s’est soigneusement lavée, insistant comme il le lui a suggéré sur ces trois orifices qu’elle doit lui présenter très propres. Elle est maquillée, parfumée et épilée mais pour ce dernier point, elle sait qu’elle est imparfaite. Elle a acheté, à sa demande, des rasoirs et une bombe à raser. Il va lui-même parfaire les choses en rasant les parties de son corps qu’elle ne peut atteindre. C’est là une délicatesse de sa part et elle lui en est reconnaissante.

A l’arrivée, elle attend longuement car craignant de se perdre, elle a voulu partir très en avance mais rester silencieuse dans la voiture lui convient car elle retrouve son calme et c’est, plutôt détendue, qu’elle se présente au bas de l’immeuble. Elle monte l’escalier. La porte est ouverte. Elle doit entrer puisqu’il l’a dit et attendre. Son cœur bat plus vite.

Brun et grave, il sort de sa chambre et s’avance vers lui.

Le jeune inquisiteur. Lui, le jeune Maitre…

Elle le salue.

……………………………………………………………………………………………………………

De cette rencontre, elle gardera des souvenirs contrastés.

Le regard qu’il a eu quand elle s’est dénudé. Son apparence indifférente quand elle a sorti de son sac la lingerie fine qu’il lui a demandé d’apporter et qu’elle a enfilé le beau soutien-gorge noir incrusté de dentelle. Son attention croissante quand elle a mis un porte-jarretelle et des bas noirs très fins avant d’enfiler des escarpins. Il a fait des commentaires circonspects, généraux d’abord puis plus précis. N’a t-il pas dit pour commencer 

- Ce type de lingerie te va bien. Il met ton corps en valeur.

Pour en arriver à :

- Délicats contrastes.

Quand il a caressé le tissu du porte-jarretelles avant de latter la peau de ventre et celle de l’intérieur des cuisses ?

Elle se souviendra aussi qu’après lui avoir fait mettre le collier, il l’a fait s’installer à quatre pattes sur la table basse du salon et qu’il l’a fait attendre un moment avant de revenir avec le matériel qu’il avait préparé. Une bassine d’eau tiède et une serviette éponge blanche. Puis il a pris dans son sac de voyage à elle le matériel de rasage qu’elle y avait placé et il s’est mis au travail. Le contact de la mousse sur sa peau l’a surprise mais a adouci l’effet du rasoir. XX a travaillé méthodiquement, écartant ses fesses pour rendre plus nets les environs de son anus et rendant lisses aussi les abords des grandes lèvres là où elle n’avait pu le faire elle-même. Quand il a eu fini, il l’a rincée soigneusement puis séché avec la serviette et ensuite vérifié qu’elle était devenue telle qu’il voulait : totalement offerte sexuellement avec sa chatte et son anus lisses et frais. Il s’est penché pour l’inspecter et elle se souvient avoir rougi tant il écartait ses chairs pour mieux y voir.

Elle reverra les moments où il l’a masturbée et doigtée  guettant la montée de son plaisir et ceux où il l’a promenée, la félicitant d’être plus attentive aux rythmes imposés. Elle ressentira profondément le plaisir  qu’elle a pris à être godée comme celui qu’elle a éprouvé à être fessée.

Et, il y aura les images d’une nouvelle fellation qui cette fois, durera plus longtemps avant une méthodique pénétration anale.

Offerte, exposée, elle aura haletée, se sera pincée les livres, aura fermé les yeux au moment de prendre en bouche la queue de son dominateur, aura gémi quand il lui aura travaillé les seins en insistant sur les tétons qu’il voudra érectiles. Après les lui avoir pincés, il passera sur eux un glaçon, faisant alterner ainsi la légère douleur occasionnée par les pincements et l’apaisement lié au passage du chaud au froid.

Oui, elle se souviendra.

La mousse et le rasoir, l’inspection méthodique, les doigts, le gode utilisés pour élargir, le chaud et le froid, la raideur de son membre et la précision de la pénétration. Ses mouvements rapides et des gémissements.

Et les mots, les mots qu’il aura eus.

- Tu aimes être à quatre pattes, tu aimes beaucoup, n’est-ce pas ?

- J’aime beaucoup, Monsieur.

- Tu aimes sucer.

- Oui, Monsieur.

- Et te faire prendre. Hein, tu aimes la queue, toi, hein ? Et tu adores la sodomie. Dis-le.

- J’aime la queue, Monsieur. Et la sodomie. Ça me plait beaucoup.

- Je ne vais plus t’appeler soumise. Tu es une chienne. C’est comme ça que je vais t’appeler désormais.

- Monsieur, mais c’est…

- La vérité. La tienne. Tu es comme ça.

Elle aura un haut le cœur quand il parlera ainsi et elle se défendra avant un oui contre trois non quand avec insistance il lui expliquera vers quoi il la dirige.

- Tu accepteras les pinces.

- Tu essaieras la cire.

- Tu apporteras de la corde.

- Tu deviendras de plus en plus impudique.

- Tout cela te rendra heureuse.

Elle se battra et sur certains terrains ne cédera pas mais sur le fond, le jeune homme tête aura eu raison. Elle rencontre une autorité forte qu’elle cherchait et sera finalement conduite avec fermeté et vigilance dans des jeux où en effet elle découvrira un contentement profond. Elle sera contente et contentée. C’est cela sans doute qu’il aura voulu dire par heureuse…

Chez elle après la troisième entrevue, elle aura hâte de lui parler souvent. Elle tentera de se pincer les pointes de sein, mais ne ressentant que de la douleur, elle renoncera. Quant à la bougie, elle lui inspire une répulsion dont elle ne se départira pas et lui en fera l’aveu, craignant des reproches de sa part ; elle le connaît mal car il ne lui en fera aucun, acceptant qu’elle ne soit pas prête ou pas faite pour ça.

Elle lui rendra compte de ses pensées et espacera ses masturbations comme demandées. Elle se rasera la chatte et chez elle sera souvent sans sous-vêtements. En outre, elle lui enverra quelques textes de réflexion, des photos qu’elle a trouvées et s’astreindra à la déférence et à la politesse.

Il sera directif toujours et immuablement courtois. Souvent elle le trouvera ironique mais elle aura de plus en plus confiance.

Et elle attendra une autre rencontre.

……………………………………………………………………………………………………………

Quelques semaines plus tard, il finit par en proposer une.

- Vendredi prochain. Chez moi. Tu connais la route.

- Bien sûr, Monsieur.

- Vraiment une chienne ?

- Oui, Monsieur.

- Dans ce cas, tu ne seras pas surprise de ce que je vais te demander.

- Je ne sais pas…

- Tu te mettras nue dans l’entrée et à quatre pattes. Je serai dans une autre pièce. Tu auras chaud et soif, n’est-ce pas ?

- Il fait encore chaud, c’est vrai, Monsieur.

- C’est pourquoi tu iras boire. Je t’ai acheté un petit bol. J’y mettrai de l’eau. Tu laperas. Et tu m’attendras.

Elle reste figée devant l’écran jusqu’à ce que patiemment, il la rappelle à l’ordre.

- Oui, je viendrai, je serai là.

- Et tu le feras.

Elle se raidit, ne répond rien et le salue.

Plus tard, elle est révoltée. Et s’imagine le rester.

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Derniers Commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Images Aléatoires

  • horizon-003.jpg
  • maitre-017.jpg
  • 5
  • poelvoorde casta
  • horizon-014.jpg

Sites Pro et Moteurs

La Boite au Fantasme
( chat et Webcam )
http://www.laboiteauxfantasmes.com/

Le Marché aux escalves
( petites annonces )
http://www.slavemarket.ch/

Site d'Hentai
( Dessins Japonais )
http://www.hentaitraders.com/

Sensation-SM
(annonces et dial privé, pas de chat )
http://www.sensationsm.com/

Trinity Book, superbe site avec des clips a voir absolument http://www.trinity.book.fr/

Un site avec pleins de viédos BDSM gratos
http://www.gexo.com/33072

 

 http://gone6.over-blog.com/google1a1376067d831eb5.html

Syndication

  • Flux RSS des articles
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés