Lundi 29 mars 1 29 /03 /Mars 18:48

7.

NINA

 Vient le temps de l’extérieur et de la nudité, de l’exposition et des risques. Vient le temps du nom. De la nouvelle identité. Car de fait, France sait qu’elle peut être Irène mais cette extension d’elle-même est choisie délibérément. Or, maintenant, le jeune Maitre veut qu’elle sache elle s’appelle. Loin d’imposer brutalement, il négocie un temps de réflexion mutuelle qu’elle accepte d’emblée. Au terme du délai  imparti, elle devra suggérer un pseudonyme. Il fera de même. Ils aviseront.

France n’est pas plus dupe qu’Irène face au procédé. Toutes deux devinent que XX. Cherchera à avoir le dernier mot. Après tout, le dominant est à même de décider puisque sa position l’y autorise…

Les jours passent. Elle obéit aux injonctions anciennes, dort nue avec le collier, est nue à un moment ou un autre de la journée, se rase méthodiquement la chatte et récite mentalement les articles qui scellent sa soumission. Elle respecte les autorisations qu’il délivre, comme celle, très attendue de la masturbation. A ces moments de délivrance, elle jouit bruyamment dans sa chambre, ses doigts ou un bel objet l’aidant à se libérer. Dans les dialogues, elle accepte sans en avoir conscience une plus grande liberté. Elle parle spontanément de ses états sexuels : ce jour, elle était excitée et son corps suintait. Cet autre, par contre, il lui a été simple de ne pas se caresser. Elle qui a été pudique change de langage. Quand elle lui demande si elle s’est branlée, elle ne demande plus à ce qu’un autre terme soit employé et accepte docilement qu’on puisse utiliser ce terme. Il en va de même pour d’autres mots. XX ne dit pas « vagin » mais « chatte » ; de même, il préfère « cul » à « anus ». Les choses sont posées. Irène qui est l’excroissance à la fois paisible et sexuelle de France, la rationnelle, admet qu’elle se branle, se rase la chatte et la tient prête et se gode le cul. Oui, elle fait cela. C’est le collier qui veut. Elle en porte un, non ?

XX ne dit pas le contraire. Il la rassure en lui disant que journellement mobilisée comme elle est, elle ne cesse de progresser. Seulement, cette progression, il faut la nommer. Et la nommer c’est accepter cette nouvelle identité.

-  Tu me comprends ?

- Oui, Monsieur.

- Tu cherches ton nom ?

- Oui, Monsieur.

- On comparera nos recherches ?

- Je suis d’accord.

Le temps vient où de nouveau elle migre et retrouve le bel hôtel du sud. Les pluies s’estompent et donnent, au ciel, la permission de retrouver sa belle teinte bleu pur. Elle est heureuse de cette nuance retrouvée comme elle l’est d’entendre le chant des oiseaux tropicaux et de les voir. L’industrieux bélier jaune et noir, qui construit des nids magnifiques et le merle de Maurice à la jolie crête noire et à l’arrogance affichée. Sans parler des autres : les paille en queue au vol majestueux et les cardinaux aux plumages rouge –vif. Oui, le temps change. Les oiseaux le sentent et la végétation n’a plus le même aspect. Ainsi, elle-même va- t’elle changer de nom. Elle le sait. Le jour est venu.

Elle gare sa voiture devant chez lui et comme il l’a annoncé, il monte et s’assoit sur le siège passager, puis, et cela la déconcerte, il lui ordonne de démarrer pour aller « plus loin ». Elle obéit et suit ses indications laconiques. Elle aboutit dans un chemin de terre non loin du domicile du jeune dominateur mais déjà rural et pour cela inattendu.

- Coupe le contact.

- Oui, Monsieur.

- Regarde.

Il ouvre ses vêtements et lui désigne de la tête un membre déjà dur et tendu, qui exige une satisfaction immédiate. Aussitôt, Irène se mobilise. Ce n’est pas dur pour elle car au bas de son ventre, elle sent une excitation violente qui entrain une humidification certaine. Dans le langage qu’elle adopte maintenant, elle « mouille ». C’est bon signe. Il signifie qu’elle est prête à se pencher à sucer longuement pour contenter. Comme elle s’applique, il l’encourage :

- C’est bien, continue.

Irène ne peut répondre. Sa langue et ses lèvres le font pour elles et dans sa bouche, la queue du Maitre trouve un bel accueil. Du reste, dure et bonne comme elle est il est difficile de ne pas l’honorer.

Pourtant, c’est  le jeune homme qui lui-même  lui demande d’arrêter.

 - C’est bien pour le moment. Tu me suceras plus tard à nouveau.

- Monsieur !

-  Oui,  cela va bien. Dis-moi ?

- Oui, Monsieur ?

- Quel est ton choix ? Le nom, tu l’as choisi ?

Il faut bien avouer qu’elle n’a rien fait car elle s’est accrochée à l’idée qu’il laisserait le sujet pour en aborder un autre. Mais il n’en a rien fait et elle est contrite.

- Je n’ai pas d’idées.

Il marque sa désapprobation.

- Irène !

Alors elle veut savoir, car lui a fait un choix. Et, acceptant de le dévoiler, il lui caresse la joue avant de répondre. Oui, il a une idée précise. Et il en est sûr, elle est bonne. Comme elle montre son impatience, il sort de sa réserve et avoue :

- Voilà. Tu vas t’appeler V.C.

Que sa respiration devienne saccadée, elle ne peut l’empêcher, de même qu’elle ne peut contraindre son corps à refuser la crispation qui l’envahit et ses yeux à refuser les larmes qui les remplissent. Pelotonnée sur son siège, se sentant soudain stupide car elle est nue sous l’ample imperméable qu’il lui a demandé de revêtir et parce qu’elle porte de hauts talons, Irène se retient de crier de douleur. Elle offre au jeune dominant, un profil muet et un corps rétracté. Elle ne dit rien. Lui, d’abord désinvolte, se met à l’observer et sans qu’elle sache quelle est le degré de surprise réelle et de feinte, il lâche :

- Surprise ?

Elle l’est mais reste muette. Devant son silence et ses larmes, il objecte.

- Enfin, cela veut dire « Vraie Chienne ». VC. Tu vois ?

Elle éclate alors en sanglots et cache son visage dans ses mains, laissant, entre ses doigts, couler des larmes tièdes. D’abord il rit doucement puis il se reprenant, il prend un air grave et la regarde. Il l’empêche de cacher son visage dont il caresse une joue puis l’autre.

- Allons ! C’est un jeu.

Elle secoue la tête avec fierté.

- Vous ne pouvez m’appeler comme ça ! Vous ne pouvez pas oser !

- Mais, qui décide ?  !

Ce jour là, elle apprend la honte, plus surement qu’elle ne l’aurait voulu. Pourtant, au fil des heures, il ne cessera de lui dire qu’en fin de compte, elle a le choix des armes et que c’est à elle qu’il confie le soin de choisir le pseudonyme sous lequel elle devra ensuite se présenter à lui. En fait, il « nom » et pas « pseudo ». Elle doit vite se rendre à l’évidence…

La séance est courte et abrupte. Ils vont aux abords d’une forêt où il la dénude dans l’éclat blanc des phares. Elle ne garde que ses talons et tourne plusieurs fois autour de sa voiture, les seins dressés, la croupe tendue. Son corps suinte le désir d’être à lui. Il la promène, la fait se mettre à genoux, à quatre pattes, ou en position de soumise, le cul haut et offert, la tête cachée dans ses mains. Elle pense, ainsi positionnée, au surnom brutal qu’il a voulu lui donner mais, quand il pousse en elle, son membre raidi, elle se dit que même l’excitation engendrée pas sa posture, sa nudité et l’excentricité d’un lieu presque public ne saurait la rendre consentante. Elle est peut être chienne et vraie ou les deux dans la représentation qu’il en a mais elle n’est sale ni vénale. Elle n’est pas un égout et dans le choix qu’il a fait, l’ambigüité est trop forte…

Pourtant, alors qu’elle joue le soir avec lui, elle ressent le besoin de se soulager et lui demande la permission d’aller à l’ombre. Hiératique, le jeune homme dit non. Si elle a accepté de marcher nue dans un lieu quasi-désert mais tout de même extérieur, alors elle peut pisser devant lui. Irène essaie de se défendre. Il argumente. Elle cède. Elle s’accroupit et regarde entre ses jambes. Le jet d’urine tiède la surprend et la contente. XX prend deux photos. Comme elle se redresse, fière dans sa nudité, il en prend une autre. Puis comme il lui enjoint de coller son buste contre le capot et que le contact de ses beaux seins contre la tôle tiède la surprend, il photographie coup sur coup la silhouette d’une femme mûre qui s’offre et les fesses belles et alléchantes de celle qui attend d’être honorée. Quand elle les verra, elle sera surprise par leur côté cru mais pour le moment elle ne sait rien de ses photos. Elle ne sait pas à quel point elle y est insolente, donnée, pathétique parfois mais insolente…

Pour le moment, elle n’est que sensation. La queue dure du jeune dominateur se fiche en elle et, de toutes ses forces, elle cherche à la contenter. Elle y parvient et alors qu’il débande, elle reste à genoux, douce et calme, dans l’air tiède de cette soirée d’avril. Elle le raccompagne et rentre, heureuse et excitée qu’il soit restée en elle longtemps et avant cela, l’ait humiliée. Elle retrouve ses gestes : l’imperméable enlevé, la promenade, la posture accroupi puis l’installation sur le capot et la lente sodomie. Ses cris et ses demandes, ses appels. Et les photos qu’elle découvrira…

A l’hôtel, elle se branle plusieurs fois et dort. Au matin, elle se fait encore jouir.

Puis soudain dans le courant du même jour lui vient l’idée du nom que pour lui elle voudrait avoir. Elle voudrait être « Nina » peut-être à cause de références littéraires, peut-être aussi car ce prénom a pour elle quelque chose d’enfantin et d’exotique qui la rehausse au lieu de la rabaisser. Ce serait un sauf conduit. Ce joli nom féminin au milieu d’attitudes souvent triviales et de dialogues où il est difficile quelquefois de ne pas assister au triomphe de  l’obscénité. Acceptera t-il lui qui penchait pour des initiales douteuses qui l’ont mise en larmes ? Elle se le demande et dans l’expectative, choisit d’autres prénoms féminins qui, à son sens, lui conviendraient.

Le jour vient où dialoguant avec elle, il lui demande de trancher. Tranquillement, elle écrit le nom qu’elle aime, sûre qu’il en tiendra pour un autre, très humiliant. Mais lui, pur et clair, abonde en son sens :

- Nina ? Oui, j’aime. Va pour Nina.

Stupéfaite, elle dit merci. Dans le même temps, elle reçoit les photos qu’il a faites. Elle se découvre autre de ce qu’elle est. Ou croit être. Les seins renflés, les hanches larges, le ventre bombé, elle l’air crispé. Elle n’est pas naturelle. La soumission force sa nature fière et, de fait, elle aurait préféré des images plus simples d’elle. Des sourires, des abandons, des postures alléchantes. Là, tout est rude. Il a fallu s’avancer nue vers lui, il a fallu se coucher sur le capot après avoir pissé devant lui. Il a fallu se faire mettre lentement, retenir son plaisir et le garder, en fin de copte pour soi.

Nina est Nina S. Elle est soumise. De fait, les références à des textes ou des senteurs perdent en importance…

Il reste la femme qui vient nue sous son imperméable voir le jeune homme ironique qui sait si bien se servir d’elle. Cela elle le sait tout comme elle sait que l’un et l’autre veulent davantage. C’est elle qui devance l’appel en suggérant que, puisqu’il a aimé la voir uriner, il l’honorerait en pissant sur elle. Le visage, elle n’est pas prête. Mais le corps, elle est très disposée. Les allusions restant sans réponse, elle finit par être franche. Il l’est tout autant qu’elle. Elle a émis un désir ? Il va en tenir compte.

A l’entrevue suivante, il la fait venir chez lui. Elle le sert sexuellement plus qu’elle ne la fait jusqu’à présent, le caressant, léchant et embrassant sa peau, le masturbant et enfonçant sa langue dans son anus pour bien le lécher. Elle l’entoure et l’assaille, le collier au cou.

Ne dit-on pas « lécher le cul » ?

Oui, on le dit. C’est encore meilleur de le faire.

En retour, le jeune Maitre qui la promène, lui travaille les pointes de seins avant de les malaxer, la frôle, la palpe, la lèche, la gode, la masturbe.

Et lentement dans la baignoire, pisse sur elle. Les petites giclées atteignent son dos et s’éparpillent en fines gouttelettes qui tombent sur l’émail blanc de la baignoire. Eperdue, Nina gémit. Ce flot tiède qu’elle pourrait trouver fétide, elle le réclame et l’aime. Bien que secrètement révulsée à cause de son éducation et de la commune bienséance, elle accepte ce curieux hommage comme un remerciement et un don. Au même titre qu’il lui octroie salive et foutre, l’autoritaire jeune homme lui donne le goût de son urine. Elle est devenue Nina et sait que ni l’un ni l’autre ne franchiront une barrière supplémentaire. Il se contentera de la regarder pisser dans une bassine chez lui ou dans la nature et quelquefois, il lui demandera, de s’arrêter pour reprendre quelque secondes plus tard. Quant à elle, elle acceptera qu’il urine sur elle car il agit silencieusement, n’insulte pas, ne crie pas et respecte la parole donnée. Dès qu’il a fini, il la remercie, la fait se dresser et la lave. Droite et raidie, elle le laisse passer le savon sur son corps, frotter, faire mousser, rincer. Ensuite, elle se fait envelopper dans une grande serviette blanche et méthodiquement essuyer. Se contemplant dans le miroir qui fait face à la baignoire, elle voit le corps à la fois maladroit et majestueux d’une femme mature aux formes opulentes. Face à elle, le jeune dominateur parait frêle physiquement. Pourtant, le pouvoir lui revient et il en use bien. Alors autant apprécier la douceur de la serviette éponge sur sa peau et le soin qu’il prend à ce qu’elle ne glisse pas car ils vont de pair avec la façon dont il la prend physiquement et celle dont il la fait marcher, s’arrêter et porter un collier. La laisse implique la douceur et la violence. La laisse fait qu’elle est Nina. Nina S. La petite salope, la putain, la chienne, l’excitée qu’il faut calmer, la femelle qu’il faut dresser.

France est loin des archétypes. Irène les voulait. Nina les vit. Les vivant et les acceptant, elle peut demander. Elle sait qu’elle est craintive et néophyte.

Elle veut bien que des pinces emprisonnent ses bouts de seins.

Elle veut bien que des gouttes de cire chaude tombent sur ses seins.

On dit que le plaisir est différent, plus fort. Elle y croit car cela plait au jeune Maitre.

L’expérience prouve qu’elle se connaît mal. Elle recule devant la simplicité que certains accorderaient à ces expériences et celui qui lui fait face, sans doute par douceur ou inexpérience, accepte qu’elle se rétracte. Il reste la fréquence des rencontres et leur ambigüité.

France-Irène-Nina tient à celui qui fait vivre en elle cette éclatante sexualité, l’obligation de l’humiliation, e plaisir et son contraire. Alors, elle abonde dans le sens de ce XX toujours énigmatique. Il comprend qu’elle recule devant les pinces et la brulure. Mais les bondages ? Souligner le corps en l’encordant, en manifester la beauté ? Elle ne peut dire non ?

Elle dit oui.

Il ne sait pas faire cela mais il trouvera qui est expert en la matière.

Elle espère que non, peut-être pour écarter une épreuve que Nina ne remporterait pas nécessairement avec bonheur.

Néanmoins, il trouve quelqu’un dont il ne lui parle d’abord que vaguement avant de préciser, que, oui cette personne pourrait les recevoir.

- Tu es d’accord, demande t’il ?

Elle s’empêche de réfléchir et dans un souffle, répond :

- Bien sûr, Nina est là.

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : blog sexe des amis
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