Jeudi 18 février 4 18 /02 /Fév 20:54

CONTACTS 2/2
Elle n’a pas encore compris combien a d’intérêt, la résistance pour qui sait la conduire intelligemment. Elle ne pose pas de limites.

 

M. enhardi, prend possession d’elle et, elle essuie des semaines durant, les humeurs et les caprices d’un homme solitaire chez lui et au dehors entouré, membre d’une grande fratrie où l’on explique à des recrues sélectionnées qu’elles font partie d’une élite intellectuelle sinon financière et que le devenir d’une nation peut passer par elle.

Elle est la putain secrète.

Celle qui répond comme elle le peut à ce dominant pugnace dont elle ne sait jamais ce qui va ou non le contenter.

Elle évoque de temps en temps son amour et il sourit. IL la repousse.

Puis, un événement survient, qui la surprend.

Il lui donne rendez-vous dans une ville du sud-ouest où elle a vécu et elle vit cela comme un encouragement.

Bien sûr, elle va venir et  elle s’est préparée longuement à ses vacances hivernales dans une île où le froid n’existe quasiment pas. Et elle est honorée qu’il souhaite la voir ou plutôt les voir. Car s’il va au devant de France, c’est Irène qu’il retrouvera dans la chambre. Et c’est avec la soumise empressée et obéissante qu’il passera la nuit. Une nuit dont peu à peu tous les détails vont apparaître avec leurs raffinements singuliers.

Elle est suffoquée. Le voir, Lui. Voir cette créature compliquée intelligente et dominante…Se trouver face à lui et aller au plus simple : l’obéissance.

France achète ce qui selon elle permettra à la rencontre de bien se dérouler. Des vêtements, une lingerie superbe, des bas résilles. Elle cherche, puisqu’il l’a demandé, un fard à lèvres de bonne tenue et d’un rouge profond. Elle opte pour un fard à paupières gris.

Et puis, elle complète sa collection d’objets sexuels.  Oh, elle en a peu  mais il exige qu’elle en ait d’autres. Avec tout cela, elle devrait assez vite devenir dans la chambre où il la convie la « Irène rêvée » qui pourrait le satisfaire.

Elle l’espère vraiment.

Le temps du départ arrive. Il fait plein soleil. Les flamboyants sont encore couverts de leurs fleurs délicates mais le manteau rouge-sang  est plus léger. Quant aux jacarandas, ils ont perdu leurs décorations mauve pâle. Seuls demeurent les bougainvilliers aux couleurs éclatantes.

En partant, France les regarde avec obstination.

Et puis, elle s’envole.

Un tel voyage ! Une telle traversée matérielle et psychologique !

A Paris, d’abord, elle attend qu’il appelle. Il le fait. Le rendez-vous est confirmé. Elle gagne le sud-ouest où il était prévu qu’elle aille et où, lui-même, est en vacances. Elle est impatiente.

Le jour arrive. Elle guette devant l’hôtel. Elle s’inquiète et devient triste. Et puis, il était là. Ses cheveux aile de corbeau. Son visage émacié. Si hiératique et dominant. Ils se saluent. Elle escompte un café, une prise de contact. Il lui demande d’aller tout de suite dans la chambre qu’il a réservée.

Ils montent à l’étage. Elle a peur puis se rassure et devient Irène qui se dénude, s’agenouille, caresse et honore le Maitre. Elle est comme il a demandé. Soutien-gorge noir, porte jarretelles, résilles, maquillage forcé. Elle suce. Il l’insulte. C’est ce qui était prévu.

Pourtant, tout le temps qu’ils se voient, il est mécontent sans cesse autant sur le plan vestimentaire que physique. Il n’aime ni les lieux ni les circonstances. Ils dinent, ils se parlent mais rien ne va. Il a mal à la tête et près d’elle, la nuit, il dort mal.

Au matin, elle le suce de nouveau avec beaucoup d’attention et, à sa demande, il la prend.
Par derrière. Elle est soumise…

Il va et vient longtemps, la forçant en l’empêchant de se rétracter. Il encule longuement Irène et de toute évidence prend un plaisir raffiné à le faire. Elle fait son possible pour se livrer et de fait elle est offerte, dilatée et mouillée, ce qui facilite la prise qu’il fait d’elle.

Il jouit bruyamment.

Elle en est contente.

Elle voudrait lui dire que France et Irène sont toujours amoureuses, qu’elle n’a pas osé fixer elle-même le lieu de rencontre mais qu’ assurément, si elle l’avait pu, elle aurait choisi, ayant habité la ville, un autre endroit où leurs ébats auraient gagné en signification. Elle tente de parler. Il est distrait, lointain. En fait, il le lui dit, il s’en veut d’avoir fait  le déplacement comme si l’incongruité de la situation lui sautait aux yeux.

 Etre venue là pour lui, il sait combien c’est important pour elle.  Certes. Mais « Lui » est peu de choses. Une rencontre virtuelle. Des rendez-vous épisodiques. Une dureté verbale acceptée. Des ordres reçus.

Il voit bien qu’elle a fait montre d’une obéissance  rendue plus nette au fil des semaines. Elle a fait d’énormes efforts. Elle s’est vêtue comme il aime quand ils se sont vus et mise à part une crise de larmes malvenue, elle a parlé comme il le souhaitait, restant Irène. Elle a été douce, le flattant moralement et physiquement, le caressant.

Elle l’a contenté. Jouissance brutale qu’elle encouragée.

Pourtant, il n’est pas satisfait. Pas le moins du monde. Il le lui fait savoir.

Il ne sait dire pourquoi. Mais enfin, Elle n’a pas été la soumise donnée et rayonnante qu’il escomptait mais il doit reconnaître qu’elle a eu le mérite de se présenter devant lui et de tenter de le satisfaire. Elle baisse la tête. Il a sûrement raison et elle s’en veut de ne pas avoir été celle qu’il attendait. Au fond, il est un « Maitre » difficile. Il est savant. Elle ignore tout. De fait, s’il parle, il a raison.

Un matin de janvier, dans une rue froide et vide d’une ville moyenne du sud-ouest, il lui dit au revoir et lui tend de l’argent.

France le prend.

Irène le prend.

Dans la rue désertée, la tête haute, elle pleure. Elle ne comprend pas.

Les vacances se poursuivent. Dans le froid de l’hiver, il l’appelle. Elle tente de s’expliquer. Elle dit qu’elle l’aime. Lui, prudent et circonspect, se dit « très pris ». Ce sont les fêtes. Il n’a guère de temps mais assurément, il la salue et ne manquera pas de lui souhaiter bon voyage.

Elle a fait, pour l’association dont il fait partie, de nombreuses recherches. Elle a rédigé des textes. Bien sûr mais elle a mal compris et lui demande des précisions pour le servir davantage, ne doutant pas que France parle mieux qu’Irène. Il a de nouvelles exigences auxquelles elle ne répondra qu’à son retour. Bien. Elle obéira.

Quant à l’amour, oui, elle comprend bien. C’est un sentiment rare et déplacé, en ce domaine du moins. M. dit qu’il a aimé une femme qui est morte et qu’il pense toujours à elle, va sur sa tombe. Oui, elle comprend cela, elle aime la déférence.

Et elle, au dehors de France qui, intellectuelle, cherche des articles pour son Maitre et rédige des textes, elle n’est rien. Irène, qui est-ce ? Personne…

Alors, pour être aussi celle qui peut l’intéresser, elle fera des recherches sur internet et se renseignera encore sur les paradis sociaux, les utopies, les mondes où se règlent les conflits qui prennent au monde ce qu’il y a de meilleur. Il cherche avec l’association dont il est un partisan fervent, à être la cheville ouvrière d’une mutation de société. Emerveillant même si rêvé !

Le temps du départ approche. IL la salue avec un semblant d’affection.

Elle rentre.

Elle cherche.

XX lui écrit et, à lui, elle continue de parler.

Elle ne comprend pas quelle place elle a dans cet univers où s’entrecroisent tant d’hommes et de femmes. Enfin, elle sait lire ! Il y a du positif.  Elle continue de fréquenter le salon spécialisé où elle sent que s’épanouissent des « alliances » même si, puisqu’elle n’est si sotte ni aveugle, elle devine les frustrations. Allons, elle a bien lu. « O » de Marseille est dominée depuis deux ans par « MS » de Lyon. Quant à Maitre P. qui est en Suisse, il a épousé celle qu’il dominait. Et c’est sans compter sur la jeune canadienne qui n’est qu’éloges pour son dominant, sur celle qui est toute heureuse de rencontrer un parisien qui lui fait oublier les incartades du précédent. Ainsi, il existe des voies heureuses, des chemins lisses ou tout au moins, peu escarpés…

Bien sûr, il y a les autres. Mais autant ne pas se heurter d’emblée à ces échecs qu’elle sent nombreux.

Les jours s’écoulent.

M. reçoit ses nouveaux textes. Il les trouve passables. Elle cherche toujours à lui parler mais il se montre peu joignable et, quand il l’est, très occupé. Qu’à cela ne tienne, elle surmonte sa déception. Elle continue de l’admirer tout en subissant ses interventions autoritaires qu’elle trouve, au fil du temps, malvenues.

Mais le bât blesse.

Il est toujours exigent, demande toujours des jeux de rôle pour lesquelles elle se sent inopérante. Elle revoit la chambre, leurs corps, les salutations de départ, l’argent.

Un jour qu’elle est heureuse et forte, sans savoir pourquoi, elle lui répond mal, excédée.

Ah ? Il est celui qui attend un meilleur devenir de l’humanité ? Que ne peut-il la considérer comme partie prenante de celle-ci ? La soumission qu’elle vit près de Lui est lassante, nocive. Elle donne d’elle. Lui, se rétracte. Ne le voit-il pas ?

Non ?

Pourtant, elle doit enfin le dire, le cadre qui tend vers un univers meilleur et hiérarchisé a été dur, parfois vil, avec elle. De tout ce qu’elle a fait pour lui, il ne dit rien. Tout au plus peut-elle en déduire qu’il considère cela comme un dû.

Elle vient de lui parler fort mal. Il en est offensé et ne le nie pas.

Plusieurs jours après, il exige des excuses.

Elle prend acte et pousse un soupir. Bien sûr, comme il se doit, elle s’excuse. Non. Elle ne fera rien de plus.

 Et puis, elle commence à relativiser les relations serrées qu’elle avec lui. Nonobstant ce curieux rendez-vous qui les fait se heurter, elle a été heureuse en métropole. Et, au retour, elle a reçu un québécois en vacances. Lui est viril et clair. Il connaît les méandres de la domination et de la soumission. Devant ses confidences, elle est étrangement perplexe car s’il aime commander, il ne parle jamais des femmes qu’il a fait obéir avec distance mais toujours avec sympathie…

 

Elle écoute. Elle réfléchit et lui, devinant qu’elle s’interroge, la fait parler de cette relation virtuelle qui la préoccupe tant. Elle prend son temps, fait des pauses, répond à ses questions. Quand elle conclut enfin, il hausse les sourcils et lui enjoint d’être forte. Allons, il ne faut pas tout accepter. Où a-t-elle pris que la soumission était un tel éreintement ? Lui respecte ses soumises et trouve cela nécessaire. Elles donnent beaucoup d’elles- mêmes. Il est légitime qu’il en prenne soin. Et ceci pour lui n’exclut en rien la fermeté à condition de bien définir le mot.

Elle reste stupéfaite.

Le canadien la convie à des pique-nique et à des promenades. Ils nagent ensemble dans les eaux bleutées du lagon. Sur la plage, il lit à côté d’elle. Elle est heureuse de sa présence.

Le jour de son départ, il lui caresse la joue et lui jette un regard entendu.

- Prends soin de toi.

Elle est mélancolique, se sent seule mais plus solide après ces quelques semaines.
Quand le lettré arrogant se remet en ligne et l’enjoint de lui parler avec déférence, elle obéit plus difficilement.

Un jour, elle se fâche. Elle ne savait rien mais lui, il savait. IL aurait pu respecter des règles plus clémentes et l’aurait tout aussi bien dominée. Ce qu’il a fait est facile. Il l’a muselée pour l’humilier comme bon lui semblait avant de la dédaigner après leur rencontre du sud-ouest.

Les discussions sont âpres. Elle refuse de céder du terrain.

Enfin, lassée de lui, elle finit par lui dire que dans une chambre fraiche donnant sur un jardin tropical, le visiteur canadien et elle se sont étreints comme peuvent le faire un homme et une femme qu’une commune attirance physique fait se rejoindre.

Et, à tout prendre, elle a aimé être avec lui.

L’interlocuteur glacé prend très mal les choses et se rend injoignable plusieurs jours durant. Elle est triste et se fait des reproches, pensant même qu’elle a mal agi. Elle met plusieurs semaines à comprendre que pour lui, c’est une rupture définitive. Elle l’a déstabilisé. Elle l’a atteint dans son orgueil et cela, il ne le lui a pas pardonné. Elle, la petite servante silencieuse, la soumise instable, la femme souvent triste déroger aux engagements pris auprès de lui pour aller dans son lit un anglo-saxon en vacances !

Il enrage. Elle le devine.

Néanmoins, il lui faut gérer sa mélancolie, sa désillusion et accepter d’une certaine manière sa défaite. Car elle a voulu appartenir complètement au sein d’une passion dont elle découvre les limites fastidieuses. Elle aurait voulu briller pour lui au sein d’une relation cachée où il l’aurait dominée physiquement tout en lui reconnaissant des qualités intellectuelles faisant d’elle une complice et une partenaire.

Il se montre peu joignable, répond évasivement quand il condescend à lui parler, reste lointain, cassant parfois et définitivement séparé d’elle.

Dubitative d’abord,  elle comprend qu’elle doit revenir au jeune questionneur.

Elle se remet en ligne et propose, après des dialogues un peu confus, une rencontre neutre. Il donne suite.

Un samedi, elle est en route car il vit dans le sud de l’île. Elle s’installe dans un hôtel au  charme tropical et plonge dans la piscine fraiche où elle fait des longueurs. Puis, elle va dans le jacuzzi apaisant. Il fait un  grand soleil.

 Elle quitte ce lieu excentré pour  le parking d’une grande surface. C’est lui qui a fixé le lieu de rendez-vous mais soit par méconnaissance soit par trouble, elle s’égare. La gorge nouée, elle négocie au téléphone un autre lieu de rendez-vous. Il accepte.

Saint-Pierre. Café du centre.

XX. Finalement.

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : chaude&caline
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