Lundi 7 juin 1 07 /06 /Juin 13:06

PORT

 

 

 

« C’est cela, France, tu es arrivée. Regarde, le portail s’ouvre. Viens, gare ta voiture. »

En effet, elle voit bien le bloc sombre des bâtiments et l’enseigne de l’entreprise. Une société d’import export dont elle ne distingue pas le logo. En somme, un lieu anonyme.

Devant les grilles, un homme s’avance. La jeune quarantaine. Elle le distingue mal tandis qu’elle entre dans la cour intérieure. Il est tôt mais il fait nuit et le silence règne dans cette zone industrielle aux entrepôts impersonnels.

Elle s’aperçoit que dans la confusion où elle s’est trouvée, ne trouvant pas la route indiquée, elle s’est arrêtée sur un bas-côté de la route, attendant qu’il l’appelle et a éteint les phares de son véhicule.

Le coup de fil est venu. Celui dont elle ne connaît pas vraiment le nom l’a guidée avec précision, gardant un ton mesuré, presque impersonnel, dans un tutoiement rigoureux et annonciateur. Toujours de sa part à elle vouvoiement et politesse. Voix qu’il a dû percevoir comme incertaine, craintive. Paroles hésitantes, répétitives, interrompues par des silences plus ou moins brefs.

Elle prend conscience, maintenant qu’elle est arrivée, qu’elle a accompli un court trajet sans lumière. Son véhicule tous feux éteints.

C’est ridicule et maladroit.

Une étrange entrée en matière.

Elle coupe le contact et reste immobile.

C’est lui qui se place devant la portière et la regarde attentivement. Elle ne bouge pas, n’ose pas sortir. Peur sournoise qui la fait se rétracter sur son siège.

Il ouvre et se penche.

«Viens, France, sors. »

Elle hoche la tête négativement.

Il garde une voix mesurée où l’autorité affleure encore peu. La douceur domine.

« France, sors de ton véhicule. »

Nouvelle dénégation.

Cette fois, il avance une main pour lui prendre le bras et l’oblige à descendre. Elle prend son sac à main avec elle et un petit sac de voyage.

Une fois debout face à lui, elle évite de soutenir son regard alors que lui, la contemple, manifestement satisfait.

« Bonsoir, France. »

« Bonsoir, Monsieur »

Il la reprend tout de suite.

« Maître. C’est clair, France »

Elle hoche la tête.

Négativement.

Il garde sa contenance et sa voix mesurée.

« Nous allons voir » 

Il pose une main sur un de ses seins dont il sent l’évidente fermeté à travers la robe au corsage ajusté. Il insiste, presse et flatte. Elle se trouble, a une respiration plus heurtée qui rend troublante la naissance de sa gorge.

Belle, belle proie.

Il passe à l’autre sein.

Elle est passive et baisse les yeux.

« Bien, très bien »

Il reprend sa question.

« Comment me salues-tu ? »

Il palpe encore la peau blanche que le décolleté de la robe, si avenant, met en valeur. La dominante du tissu est rouge et les motifs floraux mettent en valeur chez elle un mélange de fraicheur et d’érotisme diffus.

Elle réagit.

« Bonsoir, Maître. »

« Voilà qui est mieux, France.»

Il laisse la gorge nourrie pour l’entrejambe qu’il palpe brièvement à travers l’étoffe soyeuse. Il vérifie qu’elle a respecté les consignes données. Un soutien gorge, un porte-jarretelles et des bas comme uniques sous-vêtements. De fait, elle a obéi.

Il devine le haut des cuisses un peu fort, et le sexe dont la belle densité s’accompagne de tiédeur. Il le sent doux et malléable. Pas encore offert mais tiède.

Il s’écarte d’elle. Ne la touche plus.

Il la rassure.

« Dis-moi, France, tu es belle. Nous allons passer un bon moment ensemble. Vraiment, tu me conviens. »

Elle est conforme à ses désirs. Il lui adresse un regard approbateur.

La tenant toujours par un bras, il la fait entrer dans les bureaux dont il ferme les portes à clé avant de lui indiquer qu’il faut monter à l’étage. Elle porte des talons hauts qui ne lui sont manifestement pas coutumiers. Il lui dit de prendre garde.

Elle fait un signe d’acquiescement.

Il monte derrière elle et observe son corps. Elle ne déhanche pas, reste droite. Quand il la voit ainsi, il ne peut avoir sur elle un regard sévère. Sa robe ondule et elle garde, en gravissant l’escalier, un joli port de tête.

Sur le palier, elle reste immobile.

Il durcit le ton.

« C’est le bureau de gauche. Entre. Ne t’assois pas. »

Elle s’exécute.

Il la sent attentive, s’imprégnant du décor. Murs gris pâle. Aucun encadrement. Un bureau High Tech, des chaises qui lui font face. Des livrets présentant sa société sur un présentoir. Rien de plus si ne n’est des rideaux qu’il s’empresse de tirer.

« France, ma petite France »

Il la contourne et s’arrête devant elle puis il lui prend ses sacs qu’il pose sur une chaise à l’écart. Quand il revient vers elle, il une main dans son soutien gorge noir orné de dentelle et appréhende un sein. Il le presse fermement, le faisant saillir du bonnet et le rend érectile.

« Dis-moi…Quelle  consistance ! L’aréole est modeste mais ça tient la route. »

Elle garde les yeux baissés tandis qu’il effectue le même travail sur l’autre sein. Elle a, décidemment, la chair pâle et blanche, un beau grain de peau. Sa gorge, malgré sa lourdeur, reflète une évidente plénitude, un équilibre dans la beauté.

« Que penses-tu de tout cela ? »

Il travaille maintenant les deux tétons qu’il a fait saillir du soutien-gorge. Il les masse encore sans insistance, avec mesure mais détermination.

« Réponds-moi »

« Vous me palpez les seins. C’est vous qui décidez »

Il lui sourit légèrement.

« Mais oui, France, tu as bien appris ta leçon. C’est moi qui décide. N’est-ce pas ? »

Il caresse plus vigoureusement et l’entend respirer par à coups. Elle est troublée et assujettie. Elle ne bouge pas.

« Tu aimes ? »

« Oui, Maître »

Il constate que son menton tremble un peu. Très proche de son visage, il y repère maintenant les marques discrètes de son fard à joues et celui de son ombre à paupières. Tout est fondu. Elle n’exagère rien. Même ses lèvres paraissent naturelles.

« Si docile, France, si obéissante. Ton Maître est content, tu sais. »

Elle se relâche un peu tandis qu’il maintient la même pression. Puis, comme il la sent plus à l’aise, il pince durement un mamelon puis l’autre.

Elle crie.

Il la reprend.

« Tais-toi. Je suis ton nouveau Maître. N’est-ce pas ?

Il pince plus longuement.

Elle se plaint encore. Et, comme il poursuit, elle se dégage et recule.

« Tu m’as comprise : je suis ton nouveau Maître. »

Elle hoche la tête de nouveau. Elle est d’accord.

« En ce cas, l’autre est oublié. N’est-ce pas ? »

Elle hésite, se mord les lèvres puis affronte son regard.

 « Non. Je ne l’oublie pas. »

Il perd toute froideur.

C’est le moment, pour lui, d’attaquer.

« Elle n’oublie pas, France ! Elle va devoir ! Elle va se soumettre ! »

De nouveau, il pince les beaux seins à la peau sensible sous laquelle il devine ça et là le tracé discret de veinules bleutés. Puis, il les frappe. Elle sursaute. Recule.

« Il ne faisait pas comme ça, c’est cela ? Il le faisait mieux. Tu vas m’expliquer, bien sûr. Hein ? Allez, parle, parle de ton Maître parfait puisque tu m’en as déjà rebattu les oreilles. Et continue de baisser les yeux. Il devait l’exiger. Tu es restée marquée ! Quel dommage, France, qu’il t’ait laissée choir. » 

Elle essaie de se justifier.

« Il a dû changer de ville. Son travail. »

Il ricane.

« France. Être si puérile… »

Elle a peur, il le voit et il continue de lui faire mal.

Il gagne.

Elle finit par s’agenouiller et se recroqueviller sur elle-même. Elle sanglote.

Il s’arrête.

Il la contemple et voit se crisper le visage ovale au regard à la fois volontaire et enfantin. Les pommettes hautes et le joli tracé des lèvres ont maintenant des contours incertains. Malgré son accablement, elle réussit, sans doute à cause de sa fragilité, à être imposante.

Il n’y a pas à dire. Elle n’est pas pathétique.

 « Alors. Tu vas te calmer, d’accord »

Elle pleure toujours.

« Relève-toi »

Elle s’appuie au contraire contre le mur.

Il n’insiste pas.

« Qu’est-ce que tu crois ? Que l’engagement que tu avais avec lui tient toujours ? Tu sais bien que non. Il est loin et silencieux. Sans compter qu’il a bien dû te signifier qu’il ne voulait plus.»

Elle se console un peu mais reste recroquevillée.

Il la sonde.

« Qu’est-ce que tu crois que je vais te dire, hein ? Que tu es une petite salope idiote ? Non, France, je vais simplement te dire que tu es dans l’illusion.»

Elle réfute.

« Non »

« Pourquoi cela ? Pour un bon pinceur de seins qui te faisaient rougir les tétons ? Pour un fesseur qui t’attachait les mains dans le dos ? Pour un jouisseur qui te privait de plaisir immédiat ? Dis-moi, France, Pourquoi ? Il a été parfait ?»

Elle soupire :

 « Il m’a fait signer un engagement. Je l’ai respecté. J’ai tout fait »

Il attend encore qu’elle se reprenne puis qu’elle se redresse d’elle-même.

A nouveau, il est face à elle. Du revers de la main, il essuie ses larmes et les traces de son maquillage, qui a coulé. Puis, comme elle renifle, il lui donne un mouchoir en papier. Elle se fait discrète.

Quand il la sent remise, il lui parle avec cette voix mesurée qu’il avait quand elle est descendue de la voiture.

« Tu as tout fait. Il s’est dérobé, France. C’est ainsi. »

Puis, sans attendre qu’elle réponde, il lui indique un fauteuil devant lequel elle doit se placer. En même temps qu’elle bouge, il sort d’un tiroir de bureau des objets qu’il pose face à elle. Elle les contemple calmement, sachant à quoi ils servent. Elle-même a apporté, à sa demande, deux jouets sexuels qu’il observe avec attention.

Il se repositionne devant elle, pas trop près et la regarde.

« Tu vas m’embrasser. Tu sais embrasser, hein, France ? »

Elle répond un « oui » imperceptible  puis avance vers lui pour poser sur les siennes des lèvres d’abord hésitantes puis adroites. C’est elle qui introduit sa langue dans sa bouche et c’est elle aussi qui fait de doux mouvements. La dominante de sa salive est un peu sucrée. Il en est surpris comme il l’est de son mélange d’extrême obéissance et d’inventivité. Elle n’est pas passive quand elle embrasse, mais humble, assurément. Pourvoyeuse de douceur.

Il est surpris mais le dissimule.

Quand il s’écarte d’elle, elle se tient droite, la robe ouverte, ses seins neigeux à demi-offerts.

Qu’elle est surprenante, à la fois droite et blessée.

« Ecoute-moi bien, France. Avant de prendre place, tu feras deux choses : remonter ta robe et écarter tes jambes. Tu as compris ? »

« Oui, Maître »

Il hoche la tête. C’est le début.

La robe remonte. Belle matière bruissante, vraiment et d’un contact soyeux.

Elle s’est troussée. Il regarde. Hauts des cuisses forts. Il l’avait deviné. Mais belle carnation et, surtout, magnifiée par le porte-jarretelles et les bas noirs, la belle toison odorante

 Par Nina . S

 

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : Arts érotiques
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